Pollution

À vélo, comment réduire son exposition à la pollution ?

Le bon geste

À vélo, favoriser les pistes cyclables séparées de la circulation et les axes à faible trafic routier.

­­Bien choisir son itinéraire à vélo pour réduire son exposition

La pratique du vélo pour se déplacer au quotidien présente des bénéfices pour la santé (réduction du risque d’apparition de pathologies chroniques, du risque de surpoids, amélioration du bien-être, etc.) et pour l’environnement (réduction des émissions de gaz à effet de serre).

Pour limiter l’exposition à la pollution atmosphérique, il est recommandé d’éviter autant que possible les axes où le trafic routier est dense, particulièrement aux heures de pointe.

­­­En cas de pic de pollution, adapter le trajet et l’allure

Les niveaux de pollution varient notamment en fonction du trafic routier (heures de pointe) et des conditions météorologiques.

Lors d’un épisode de pollution, il est recommandé de privilégier les modes de déplacement doux, notamment le vélo. Dans ce cas, les bénéfices pour votre santé de la pratique du vélo ou de la marche sont considérés comme supérieurs à l’impact que peut avoir l’exposition directe aux polluants atmosphériques.

Pour réduire au maximum cette exposition, des réflexes simples existent :

  • privilégier les axes routiers à faible trafic ;
  • au feu rouge, s’arrêter devant les voitures pour limiter l’exposition aux gaz d’échappement ;
  • préférer les pistes cyclables séparées des voies de circulation ;
  • adopter une pratique du vélo modérée.

­­Faut-il utiliser les masques anti-pollution ?

L’efficacité d’un masque « anti-pollution », en conditions réelles d’utilisation, dépend de sa conception, des performances du filtre et d’autres paramètres tels que son adaptation à la morphologie de la personne.

Par ailleurs, la plupart de ces masques sont conçus pour protéger des particules dans l’air ambiant mais pas des substances à l’état gazeux comme les oxydes d’azote.

Les données scientifiques disponibles aujourd’hui ne sont pas suffisantes pour confirmer le bénéfice sanitaire lié au port d’un masque « anti-pollution ».