Pollution

Comment adapter sa pratique sportive selon la qualité de l’air ?

Le bon geste

Lors d’un épisode de pollution, pour pratiquer une activité sportive en extérieur, privilégier les zones éloignées des sources de pollution (axes routiers) et les moments de la journée où le niveau de pollution est le plus faible.

Quel lien entre la pratique sportive et la qualité de l’air ?

La pratique sportive, quelle que soit son intensité, est recommandée car elle diminue les risques d’apparition de pathologies chroniques (cancers, maladies cardiovasculaires, diabète, etc.), réduit le risque de surpoids et améliore le bien-être.

Lors de la pratique sportive, même à intensité modérée, le volume d’air inhalé augmente. Une personne respire en moyenne 15 000 litres d’air par jour : ce volume est 5 à 10 fois plus important en pratiquant un sport !

Lorsque la qualité de l’air est dégradée et que le sport exercé implique une respiration par la bouche, il faut adapter sa pratique. En effet, l’air ne passe plus par les filtres naturels des voies nasales et cela amplifie l’exposition aux polluants atmosphériques !

Moduler sa pratique sportive selon la qualité de l’air

Pour profiter au maximum des bénéfices de l’activité sportive, il est essentiel d’adapter sa pratique en fonction de la qualité de l’air ambiant.

Plusieurs facteurs influencent la qualité de l’air : la saison, le moment de la journée ou encore la proximité avec certaines activités polluantes comme, par exemple, le trafic routier.

Il convient donc d’adapter autant que possible sa pratique en privilégiant les lieux et les horaires où l’air extérieur est le moins pollué. Par exemple, éviter les heures de pointe ou les zones de trafic routier dense ; privilégier les parcs et les zones piétonnes ; et pratiquer autant que possible son activité sportive en extérieur tôt le matin ou tard le soir.

En cas de pic de pollution, adapter sa pratique sportive

Lorsqu’un pic de pollution est signalé dans votre commune, pour information ou pour alerte, il convient de suivre les recommandations émises par les autorités sanitaires ou par la préfecture.

Elles sont adaptées à l’intensité de l’épisode de pollution (dépassement du seuil d’information ou du seuil d’alerte) ainsi qu’aux populations cibles (personnes vulnérables ou sensibles, population générale).

Les personnes considérées comme vulnérables sont les femmes enceintes, les nourrissons, les jeunes enfants, les personnes âgées de plus de 65 ans, les personnes souffrant de pathologies cardiovasculaires, les insuffisants cardiaques ou respiratoires et les personnes asthmatiques.

Une personne sensible est une personne se reconnaissant comme sensible lors des pics de pollution et/ou dont les symptômes apparaissent ou sont amplifiés lors des pics (par exemple : personnes diabétiques, personnes immunodéprimées, personnes souffrant d’affections neurologiques ou à risque cardiaque, respiratoire, infectieux).

Si vous êtes une personne vulnérable ou sensible, il est recommandé de limiter les activités physiques et sportives d’intensité élevée en cas de pic de pollution. Les activités d’intensité faible ou modérée peuvent être maintenues, à l’intérieur comme à l’extérieur.

Bon à savoir : une activité sportive intense est définie comme une pratique qui nécessite de respirer la bouche ouverte !