Lors d’un épisode de pollution, éviter les sorties durant l’après-midi lorsque l’ensoleillement est maximum.
En hiver, les concentrations en particules fines (PM2,5 et PM10) et oxyde d’azote (NOx) provenant du trafic routier, de l’industrie et du chauffage sont généralement plus élevées. De plus, les températures extrêmes agissent sur les émissions des polluants de l’air et peuvent aggraver cette pollution.
Un phénomène météorologique appelé l’inversion thermique participe aussi à cette dégradation. L’air est normalement plus froid en altitude, ce qui permet aux masses d’air chaud proches du sol de s’élever. Quand cet air chaud s'élève, il entraîne avec lui les polluants qui se dispersent verticalement. En hiver, une diminution de la température au niveau du sol peut provoquer la formation d’une couche d’inversion, notamment lorsqu’il fait beau : dans cette situation, une couche d’air froid se forme près du sol et l’air chaud, qui est plus léger, s'élève au-dessus. Cette couche bloque l’air froid au sol, ce qui empêche la dispersion des polluants provenant des activités humaines.
En été, la pollution de l’air est accentuée par la formation d’ozone (O3). Considéré comme un polluant secondaire, l’ozone n’est pas émis directement par les activités humaines mais par des réactions chimiques et photochimiques. Sous l’action des rayons UV du soleil et en cas de fortes chaleurs, les oxydes d’azote (NOx) et les composés organiques volatils (COV) favorisent et accélèrent la formation de l'ozone.
À très haute altitude, dans la haute atmosphère, l'ozone protège les organismes vivants en absorbant une partie des rayons UV. Mais à basse altitude, là où nous vivons et respirons, ce polluant irrite les yeux et l'appareil respiratoire, et peut avoir des effets sur la végétation.
La pluie et le vent peuvent, dans certains cas, contribuer à améliorer la qualité de l’air. Ces deux phénomènes favorisent la dispersion, le brassage et le lessivage des polluants.
Les précipitations, généralement associées à une atmosphère instable, permettent de réduire la concentration en polluant dans l’atmosphère. On parle de « lessivage » de l’atmosphère.
Concernant le vent, ce sont sa force et sa direction qui influencent la qualité de l’air. Plus la vitesse du vent est faible, plus les polluants risquent de s’accumuler. À l’inverse, un vent fort permet de disperser les polluants. Cependant, dans certains cas, un vent fort et de direction clairement définie peut diriger un panache vers une zone spécifique et y concentrer ainsi la pollution.
En conclusion : un ciel bleu n’est pas toujours synonyme de bonne qualité de l’air.
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